vendredi 29 octobre 2010

La taille compte-t-elle?

Non il ne s'agit pas de pénis ici mais de bague de fiançailles.
Ici, en Australie, les standards sociaux pour une bague de fiançailles digne de ce nom sont exorbitants!
Je m'explique.
Il y a une règle en vigueur, on se demande bien qui a bien pu la promulguer d'ailleurs. Une bague de fiançailles doit au moins coûter 3 mois de salaire au monsieur sinon c'est considéré comme "cheap".
Imaginez, trois mois de salaires dans un cailloux...J'avoue avoir beaucoup de mal.
Personnellement je trouve ça indécent de mettre autant d'argent dans un bijoux sauf si on est très riche. Imaginez tout ce que l'on peut faire avec trois mois de salaires. On peut prendre de longues vacances dans un pays lointain, mettre un dépôt de garantit pour un achat conséquent et utile, etc.
La valeur de l'amour est-elle proportionnelle a la valeur marchande des biens que l'on offre a l'être aime?

Cela impliquerait donc que l'amour entre personnes de classe sociale dite inférieure ou moyenne est moins importante que celle des personnes fortunées?
Et que penser de ces personnes qui s'endettent pour offrir a leur fiancée la bague de leur rêve ou le mariage parfait?
Je ne suis pas certaine que toutes ces normes soient bien fondées et j'aurai une tendance paranoïaque a penser que ce sont d'obscures individus avides d'argent qui poussent les gens vers ces normes sociales qu'au fond très peu de personnes, ou du moins de moins en moins de personnes (crise financière mondiale oblige) ont les moyens de s'offrir.
J'ai entendu de trop nombreuses histoires, depuis que je suis ici, de couples démembrés par la bête Argent. Des couples qui ont contracte des dettes monumentales pour se payer ce mariage de princesse et cette bague d'imperacrtice. Des couples qui sont obliges de retourner vivre chez leur parents pour sortir de cette situation financière précaire occasionnée par ce qui est suppose être le plus jour de notre vie.

L'amour n'a pas de prix et les normes sont faites par des gens qui ont les moyens de les suivre.
Aimez-vous a hauteur de vos moyens, mais aimez-vous. Oubliez imagerie surannée a la Hollywood et aimez.

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